sportsregions
Envie de participer ?

LE SALUT (Rei ):

 

Avant de monter sur le tatami, on s'incline en un salut debout (Ritsu-Rei) en direction du kamiza ("place d'honneur", où est affiché la photographie du fondateur Gichin Funakoshi).

Le cours débute officiellement par un salut collectif au "Fondateur" (Shomen ou Shinzen), ensuite au professeur (Sensei) et finalement un salut collectif entre pratiquants (Otagaï).

C'est le plus ancien des élèves (Sempai) qui ordonne les différentes actions:

 

  • Seiza : tous s'agenouillent et se mettent en position assise parfaite sur les talons.
  • Shomen (ou Shinzen) Ni Rei : Salut des fondateur O-YAMAGUCHI sensei, Gichin Funakoshi
  • Sensei Ni Rei : Salut aux professeurs  
  • Otagai Ni Rei : Salut consacré à tous les pratiquants.
  • Kiritsu : Ordre donné, après que le professeur se soit relevé, pour que tous se relèvent et que commence la pratique.

 

Avant de commencer une pratique ou un Kata, on doit respectueusement saluer son partenaire debout (Ritsu-Rei), ou à genou (Za-Rei) lorsque les techniques sont au sol. On salut aussi à la fin de la pratique, lorsque le professeur l'ordonne (Rei).

Lorsque le professeur ordonne la fin d'une pratique (matte = attendez ou soremade = c'est fini), tous s'arrêtent. Si vous aviez déjà entamé une technique, vous la complétez. Tous prennent le temps d'arranger leur Gi, s'il y a lieu, en respirant profondément pour se détendre jusqu'à ce que le professeur ordonne le salut mettant un point final à cet exercice. Ensuite, si il y a d'autres exercices, tous se placent en position pour visualiser les prochaines explications.

 

 

Si l'on souhaite quitter le Dojo, avant la fin du cours, on ne peut le faire qu'après en avoir formulé la demande au professeur (Sensei) et l'avoir salué (Ritsu-Rei). Avant de quitter le tatami, on salut le Fondateur (Shomen Ni Rei), face au Kamiza.

C'est le professeur (Sensei) qui signale la fin d'un cours. Il demande alors de faire une ligne face au Kamiza (mur de la place d'honneur) pour le salut final. Les pratiquants se placent par ordre de grade, les plus hauts gradés allant vers la droite. Pour prendre place dans la ligne, vous passez derrière les gens déjà en position.

 

 

 Salut aux Maîtres debout (Ritsurei)

 

Ce salut solennel est utilisé pour marquer un certain respect envers la photographie du Grand Maître (kamiza) d’un dojo ou pour saluer les représentants d’un comité technique lors d’un examen pour un passage de grade.

À partir de la position normale debout musubi  dachi, inclinez le buste de 30* en marquant un temps d’arrêt de trois secondes avant de revenir à la verticale.

 

Salut aux partenaires debout

En position musubi dachi  le buste se penche d’environ 15* vers l’avant et ne marque pas de temps d’arrêt avant de revenir à la position verticale.

 

 

Salut à genoux (Zarei)

Les talons appuyés sur les genoux (seiza), inclinez le buste d’environ une quinzaine de centimètre vers le sol.  Déposez la main gauche et ensuite la droite pour former un triangle avec les pouces et les index.   Pour un salut aux professeurs (senseï), marquez une pause. Pour vous relever, ramenez d’abord la main droite et ensuite la gauche sur les genoux.  Pour le salut à un partenaire, ne marquez pas de pause.

Avec un sabre (iaïto ou bokken), vous le déposez à droite, le tranchant orienté vers l’intérieur.  L’extrémité de la poignée (tsuka kashira) alignée avec les genoux.

 

Enlevez tous les bijoux. Il en va de votre sécurité et de celle de vos partenaires.

 

Les dames doivent porter un chandail blanc sous leur Gi. Le collet du chandail doit être assez haut pour éviter de le déchirer lors de pratique de techniques contre des saisies au col du Gi. Pour cette raison, le port de camisoles n’est pas recommandé.

Gardez vos ongles de doigts et d'orteils courts afin éviter des égratignures désagréables à vos partenaires ou des blessures à vous-même lorsque, par exemple, vous devrez appliquer une saisie au Gi (Sode Dori = manche, Eri Dori ou Muna Dori = collet).

 

Le respect de l’étiquette fait partie intégrante du raffinement des arts martiaux.

Il est donc appréciable que tous et chacun s’y prêtent avec toute la considération due à notre Art.